Quelques chiffres parlants !!!
Typologie et composition de l'assemblée nationale (le député je le rappelle doit être représentatif de la diversité du peuple Français au plus haut niveau de l'état. Et je n'ai pas encore trouvé les chiffres sur les classes d'âges et le sex, mais je cherche !!!!
Si vous voulez comprendre pourquoi la France à été des-industrialisée et pourquoi il est si difficile de réformer la fonction publique (que je respecte !!! ) il convient de lire les chiffres suivants.
Professions indépendantes supérieures 20.6 % sièges à l'assemblée 0.7 % De la population française
Fonctionnaires statutaires 40 % des sièges 11,3 % de la population Française
dont enseignants 18.7 % des sièges pour 3.1 % de la population
Total des députés payés sur fonds publics 51.3 % (maires, adjoints, conseillers régionnaux;..) des sièges
Entrepreneurs 9 % des sièges pour 0.3 % de la population
Ouvriers non qualifiés 0.5 % des sièges pour 5.2 % de la population
Employés 4.8 % des sièges pour 15.5 % de la population
Paysans 3 % des sièges pour 1.6 %de la population
Comment cette situation quasi monopolistique peut-elle perdurer quand on sait que l'immense majorité des électeurs n'a pas la chance, elle, d'être confortablement chaussée des pantoufles protectrices du fonctionnariat à vie ?
Bertrand Lemennicier dénonce les dérives d'un système qui s'appuie sur un recrutement privatif par cooptation : « Toute caste survit en instaurant des modes opératoires de renouvellement qui garantissent sa pérennité. Si l'on peut parler de renouvellement »... En l'occurrence, l'ancienneté moyenne des députés à l'Assemblée nationale avoisine vingt ans, soit l'équivalent de quatre mandats consécutifs ! À cette belle longévité s'ajoute un facteur aggravant : le cumul quasi systématique des mandats (près de deux mandats en moyenne par député).
Comment sortir de l'impasse ? Notre auteur suggère une solution : « Il importe de revenir à une conception moderne ou libérale de la démocratie. En effet, nos élites ne pourront être que défaillantes dans leur mission consistant à limiter l'expansion du pouvoir de l'État et sa concentration dans les mains de quelques-uns, tant que leur statut de quasi-fonctionnaires fera qu'elles sont à la fois juges et parties. Dans un tel contexte, la mise en œuvre de la proposition Novelli... s'impose à la fois comme une urgence et une évidence, à moins d'envisager des solutions plus radicales, comme celle d'un gouvernement contractuel et privé. »