Le pruneaux fait aller .... dans la rue c'est bien connu !

Ce que l’on regardait comme une incongruité quand cela se passait à Bogota devient une réalité quand cela se passe à Marseille. Les habitants des quartiers populaires de Marseille sont descendus dans la rue pour dire stop à la violence mais aussi pour réclamer de la sécurité et un avenir pour leurs enfants. La même sécurité qu’avenue de Wagram ou boulevard St Germain, la même sécurité qu’entre le métro Ranelagh et Jasmin et surtout le même avenir que pour les enfants du 16^èmearrondissement parisien. Cet arrondissement plus près des yeux mais aussi plus près du cœur et c’est bien connu on ne câline que ce qui est près de nous et ce qui nous est cher. Les habitants de Marseille représentent aujourd’hui cette population française qui regarde son territoire devenir une zone de non droit ou seul le citoyen identifié à sa plaque minéralogique risque la punition et la sanction. Les mafias prospèrent, les escroqueries à la carte bancaire sont 10 fois plus nombreuses qu’il y a deux ans. Le réseau d’escrocs qui opère du Maroc est si important que le gouvernement reconnait être dépassé par l’ampleur des vols qui se chiffrent en centaine des millions d’euros. Des centaines de millions d’euros volés ici, qui s’en vont là bas, sans TVA et sans participation à l’effort national. Ici tout le monde est malade de cette diarrhée causée par l’excès de pruneaux Russe qui perlent des canons de Kalachnikov. C'est bien connu le pruneau "ça fait aller" même dans la rue. Ici personne ne regarde Roland Garros, écœuré des Rackets en tous genres. Ici la problématique n’est pas le pris du tabac ou les dangers de la cigarette électronique mais le prix dérisoire du cannabis. Ici les enfants ne jouent pas du violon mais sifflent un air connu pour que les grands frères ne finissent pas au zonzon. Tous ces citoyens de seconde zone qui défilent aujourd’hui pour remettre du droit là ou tout va de travers me représentent, ils marche droit dans leurs bottes pour dire qu’ils veulent faire quelque chose pour leur pays à condition que leur pays existe encore et ne devienne pas un No Man’s Land dans lequel seul les voyous vivent heureux.