Des licenciements comme si l'en pleuvait !!!

Il pleut sur tout le territoire, il pleut de la pluie qui mouille les vêtements et il pleut des licenciements qui mouillent les yeux ! Spanghero licencie 240 salariés comme des vieilles rosses qui auraient trop travaillés. De vieux chevaux avariés qui ne seront pas recyclés ni comptabilisés laissés seulement écris sur une ligne comptable comme les pertes et profits. Une pratique commune dans cette entreprise qui a perdue sa morale et accumulée les profits. Ceux qui payent aujourd’hui sont une fois de plus les petits ceux qui n’ont rien pris et qui devront tout payer pour ceux qui se sont bien marrés.

Pendant qu’ils attrapent une fièvre de cheval en apprenant leur licenciement, à Amiens les pneus Goodyear souhaitent une bonne fin d’année à ceux qui ont si bien travaillé. 1173 ouvriers qui perdent leur boulot comme une chambre à air percée, sans qu’une rustine ne soit trouvée. Les pneus ne seront pas rechapés et l’usine sera fermée, fini le caoutchouc vulcanisé voilà le temps du papier mouillé des larmes des ouvriers.

Les Goodyear sur le flanc, on annonce maintenant que les Sony sont sonné ! C’est près de 200 employés qui apprennent qu’ils seront mis sur le carreau. 200 ouvriers dont les fonctions correspondent à des missions d’appui qui n’appuieront plus rien et qui se contenteront du message suivant : « Appuyer sur 1 si vous êtes toujours à la recherche d’un emploi, appuyez sur 2 si vous vous avez été en stage au cours de la période, appuyez sur 3 si vous avez travaillé à temps partiel au cours des 30 derniers jours…. » Un message auquel ils vont devoir s’habituer comme les Spanghero, les Goodyear et les 4 millions d’autres ouvriers qui ne peuvent aujourd’hui plus que compter que sur le bout d’un index. Le cerveau embrumé par cette période morose ou même le ciel exprime le mal être global.