Le suicide impudique de l'écrivain sans public
Dominique Venner l’écrivain qui écrivait avec sa main droite s’est suicidé devant la main mise de la gauche sur la promulgation de la loi sur le mariage homosexuel. Un nouveau martyre de la république qui vient par ce geste mettre sa famille au supplice. Lui qui revendiquait les droit de cette même famille élevée selon les préceptes très vertueux du catholicisme se verra par ce geste interdit de paradis éternel. Il sera donc un suicidé au purgatoire partageant son destin post mortem avec ceux qu’ils combattaient de son vivant. Ceux à qui on veut retirer le droit de vivre pleinement et surtout au grand jour quitte à les empêcher de firmament. Ceux là même qui vivaient dans le pécher selon lui et beaucoup d’autres, ceux là même qui sont maintenant stigmatisés au grand jour. Les homosexuels qui n’ont tué personne se verront imputé d’un suicide qu’ils n’ont pas commis. Pire que cela, ils devront partager le purgatoire avec un écrivain de droite très adroit puisqu’il n’a pas raté sa sortie lui qui avait peut être raté sa vie. En arriver à se donner la mort pour combattre une idée de vie n’est pas la meilleure chose qu’il ait réussit. Ce grand spécialiste des armes à feu manquera certainement aux nostalgiques du Pétainisme qui n’hésiteront pas à comparer son geste à celui de Mishima cet écrivain japonais qui s’était lui aussi donné la mort pour revendiquer ses idées. Dominique Venner disait : « C’est en décidant soi même que l’on est vainqueur du néant, il n’y a pas d’échappatoire il nous appartient d’être entièrement nous même ou d’être rien » Le voilà maintenant dans les limbes du néant n’étant plus lui-même puisqu’il est mort de n’être rien.