Les Mots bleus
Le serviteur de l’état Claude Géant se serait bien servi. Il est vrai qu’on est jamais si bien servi que par soit même, qui d’autre qu’un serviteur pourrait se l’appliquer aussi bien. Claude Géant avec sa tête de premier de la classe et son phrasé si particulier, avec les mots qui restent à mariner au fond de ses molaires comme si ils chuintaient plus qu’ils ne s’exprimaient sincèrement. Claude géant qui fut le grand commis de l’état entièrement dévoué à son idole Nicolas aurait selon Roselyne Bachelot menti ou à défaut volé la République. Deux mots qui ne laissent aucune autre place à tous ceux qui pourraient venir se superposer. Mensonge comme Cahuzac ou vol comme Spaggiari ? Cahuzac en prononçant les mots qu’il à exprimé les yeux dans les yeux ne se savait pas menteur quand Spaggiari braquant la banque se savait voleur. L’un avait encore toute sa lucidité l’autre avait perdu tous sens moral a force de croire à ses mots plus qu’à la fonction qu’il occupait. Deux mots qui qualifient deux actions que l’on n’aurait pas imaginé prononcer à l’encontre d’un ministre même ancien. En attendant il est bien difficile à entendre mais encore plus à croire qu’un tel personnage aurait pu commettre de tels actes. Pourtant qu’une ministre même ancienne vienne dire sur les antennes qu’il est soit un voleur soit un menteur devrait nous interpeller. Le pire serait qu’il soit les deux ! A ce niveau plus rien ne m’étonne
Le voleur qui le savait
Le menteur qui ne le savait plus