Le pot de "confiote" était trop profond ou les talonnettes trop basses ?

Le moins que nous puissions lire, c’est que le printemps judiciaire est chargé ! Francis Heaulme repasse devant les juges, Jérôme Cahuzac démissionne après avoir été mis en cause dans un détournement de fonds et fraude fiscale et maintenant c’est Nicolas Sarkozy qui est mis en examen pour abus de faiblesse sur personne ne disposant pas de toutes ses capacités. J’imagine déjà la tête que font les ex futurs ex ministres qui faisaient déjà la queue devant les orteils crispés du bonhomme en vue d’un prochain poste distillé par le meilleurs d’entre eux selon les sondages. Les sondages qui n’avaient pas intégré une mise en examen dans la liste des questions adressées aux sympathisants devenu orphelins. Revenons en à l’intitulé de la mise en examen, « abus de faiblesse sur personne ne disposant pas de toutes ses capacités » Mais c’est de nous qu’il parle ? C’est de nous les 64 millions de français si faible du bulbe que nous avons pu imaginer que cette clique qui faisait la claque serait à même de diriger sobrement un pays. Cette clique de têtes à claques aurait à  cœur de respecter le contrat moral que l’élu signe en prenant ses fonctions. Respecter le peuple qu’il représente, respecter les fonctions qui lui incombes, respecter les lois qu’il doit faire appliquer pour les autres. Or nous découvrons qu’en plus d’avoir été d’une incompétence crasse, il aurait mis la main dans le pot de confiture de la bonne maman Bettencourt. Une main qui aurait été enfoncée jusqu’au coude, une seule main l’autre étant dans la poche d’un émir Qatari. Une main sur le cœur la bouche en fleur la voix doucereuse, l’Arpagon de droite s’est gavé pendant des années sur notre dos devenu bossu à force d’être trop courbé. Serions nous surpris d’apprendre que dans quelques jours l’ensemble de la classe politique de droite comme de gauche risque aussi une mise en examen pour proxénétisme ? Un proxénétisme aggravé qui a jeté sur les trottoirs des millions de personnes, devenues à peine capable de faire la pute pour payer les excès de cette classe. Payer aussi les défauts visions, les fautes de gestions, les orientations déboussolées les désirs de grandeurs voulus par cette catégorie de glandeur qui s’autoproclame supérieur et élitiste. S’exonérant des lois des règles et des fondements même de la société pour vivre entre eux une vie rêvée que nous leur avons accordé. Le juge Gentil, bien qu’aimable, aura je l’espère les coudées franches pour mener à bien sa fonction et faire sortir la vérité.