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Une autre vision de la Politique dans un monde en évolution
29 avril 2013

Fini les fiches !!!

Les entrepreneurs en faillite ne seront plus fichés à la banque de France. Il était temps de cesser d’infliger la double peine à ceux qui victimes d’un contexte économique ou  d’une concurrence déloyale, voir simplement d’un défaut de gestion se voyaient empêcher de disposer d’un compte bancaire. Pire ! Ils se retrouvaient souvent interdit de gestion ce qui les mettaient dans l’obligation de faire appelle a des « prêtes noms » pour reprendre une activité économique. Pour certain c’était même 10 d’interdiction de gestion ! Dans d’autres pays la faillite est vue comme une expérience ici c’est la stigmatisation de l’échec. Des lois mises en place et appliquées durement par des institutions dont ceux qui en on pensé les rouages n’ont jamais approché le monde de l’entreprise autrement qu’en y créant des charges et des pièges dans lesquels se perdent les énergies entrepreneuriales. Une cordelette est enfin lancée au font de la douve dans laquelle s’ébrouent les petits patrons, en espérant que les plus désespérés ne s’en servent pas pour une autre destination. 

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D
es entrepreneurs qui font faillite, ces héros !<br /> <br /> Eloge des entrepreneurs, et pas seulement de ceux qui réussissent.<br /> <br /> par Base, le 25 octobre 2012<br /> <br /> <br /> <br /> Récemment, un de mes clients m’a "avoué" à demi-mot avoir été entrepreneur. Mais pas n’importe quel créateur d’entreprise. Un entrepreneur qui a fait faillite.<br /> <br /> <br /> <br /> Le vilain mot !<br /> <br /> <br /> <br /> Dans notre pays, être entrepreneur est souvent synonyme de "workoholism" ou de réussite. Pour la faillite, le synonyme le plus évident est "échec". S’en suit naturellement une pression sociale terrible : les bons travailleurs suisses sont soit des employés, soit de "bons" entrepreneurs. Ceux qui font faillites sont parfois aussi mal vus que ceux qui sont à la recherche d’un emploi. Voire moins bien, car si on a de moins en moins tendance à culpabiliser quelqu’un pour sa perte d’emploi, on continue à considérer qu’un entrepreneur qui fait faillite "a fait une erreur quelque part". Cette façon d’attribuer la cause d’un échec à la personne plutôt que, à juste titre, aux circonstances s’appelle l’erreur fondamentale d’attribution. [1]<br /> <br /> <br /> <br /> Qu’il soit considéré socialement comme étant "honteux" d’avoir fait faillite est une particularité pourtant européenne, voire helvétique. Aux États-Unis, il en est tout autre : c’est "ainsi que vos les choses", c’est "le business". Et il n’est pas rare qu’un entrepreneur faisant faillite relance une autre affaire derrière. Cette banalisation de la faillite est bien loin de la représentation que nous en avons en Europe, où le mot "faille" dans "faillite" prend une tournure lourde de sens. Malgré quatre faillites (ou presque) par jour dans notre pays - le phénomènes n’a donc rien d’exceptionnel en Suisse [2] - il est toujours aussi compliqué d’en parler ; d’ailleurs, une de mes clientes m’a récemment affirmé avoir évacué de son CV son expérience “ratée" d’entrepreneur.<br /> <br /> <br /> <br /> La faillite est certes un évènement difficile voire traumatisant en lui-même, mais il est aussi source d’une grande richesse professionnelle. Un autre de mes clients ayant fait faillite m’a dit avoir appris beaucoup de choses des années où il dirigeait son entreprise, mais encore davantage quand il s’est vu forcé de la fermer. Des compétences de gestion, mais aussi de droit et d’administration se sont renforcées. Autant de savoir-faire qui lui ont été utiles dans la suite alléchante de sa carrière professionnelles.<br /> <br /> <br /> <br /> Le réel bénéfice est donc là : faire faillite n’enlève rien à l’extraordinaire expérience acquise au-travers de l’entrepreneuriat. Au contraire : souvent elle renforce l’employabilité [3] et élargit le champ des compétences de l’individu.<br /> <br /> <br /> <br /> Je considère les entrepreneurs comme des personnes généralement admirables. Et cela, qu’ils aient fait faillite ou non. Ce sont eux les véritables moteurs de l’économie. Ce sont eux qui prennent des risques gigantesques à l’échelle de leurs moyens. Qu’ils ne soient pas davantage soutenus par l’Etat (par davantage d’allègement fiscaux notamment - en France surtout) et qu’ils soient regardés comme des parias quand ils doivent mettre la clé sous la porte me dépasse.<br /> <br /> <br /> <br /> Entrepreneurs de tous bords : vous êtes des héros !
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